Projet

On ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait.
Départ le 2 novembre 2010

26/12/2012

Merry Christmas !!!

Et voilà, nous venons de célébrer notre troisième Noël en Nouvelle-Zélande, si on m'avait dit!

Temps superbe, anormalement chaud d'après les locaux, nous bien sûr, nous n'avons rien trouvé à y redire; quite à être loin des siens et fêter Noël en été (ce qui est toujours aussi bizarre), autant que cela soit caniculaire!
Au programme des festivités: le 24 nous avons fêté ça entre amis, apéro, pétanque, barbecue et sa nouvelle recette testée et approuvé: le poulet à l'orangina! Non, ne faites pas les gros yeux, "ah ça y est, ils sont complètement changés les petits, manquerait plus qu'ils mangent du beurre de cacahuète et du marmite". Je vous explique pour le poulet à l'orangina: nous avions déjà testé le poulet à la bière cuit sur le bbq. Vous aussi chez vous vous pouvez le faire (encore qu'il faut un bbq qui ferme, pour que le poulet cuise à l'étouffé, voire faire ça au four): un poulet entier, une canette de bière décapsulée que vous fourrez dans le c... et hop on cuit une heure. Le poulet n'a pas du tout le goût de bière mais reste juteux. Et donc lundi, je n'avais pas de canette de bière sous la main, un peu la flemme d'aller au supermarché, j'ai donc inséré dans la bête la canette d'orangina, eh bien tout était parfait! Un poulet pas sec du tout, légèrement aromatisé à l'orange. Non, non ne me remerciez pas, la prochaine fois vous pourrez épater la galerie!
Le 25, réveil très tôt, excités comme des puces à l'idée d'ouvrir nos cadeaux. Il faut dire que cette année, on avait mis le paquet, un sapin digne de ce nom, des paquets en veux-tu en voilà, les colis de France arrivés juste à temps, et une belle surprise qui attendait le petit Jean-Charles dans le garage: le kayak de ses rêves pour aller écumer les mers à la recherche du kingfish! Depuis, le 25 d'ailleurs, il passe des heures dans le garage, étonnant?!


Nous avons encore été très gâtés par nos famille, et notre placard "épicerie française " ne désempli pas, ce soir au menu: foie gras et champagne. Faut pas se laisse abattre, comme dirait l'autre.
Pour le lunch nous avons été invités chez les parents de Zoé, chez qui nous avions déjà fêté notre premier Noël kiwi, ensuite il était indispensable d'aller pique une tête pour se rafraichir et digérer, mon premier bain de l'année, un pur bonheur! Et dîner chez André, mon patron. 

Voilà, nous avons donc célébré Noël comme il se doit, bien mangé et bien bu, je reprends le chemin du travail demain, vendredi pour Jean-Charles, jusqu'au 31 et ensuite nous prenons une semaine de vacances et la direction de la côte est, Hawkes Bay, un des rares endroits de l'île du Nord que nous n'avons pas encore visité, bien connu pour ses vignobles, ça promet (oh, et bien sûr avec de très bons spots de pêche, puisque maintenant cela rentre dans les critères des choix des destinations vacances....); pas grave j'irais visiter les vignes pendant qu'il pêchera, eh oui, il faut bien choisir le vn blanc pour accompagner le poisson!

Joyeux Noël à tous, en famille ou entre amis!

04/11/2012

2 ans ...

Hier, 3 novembre, j'ai réalisé que nous avions posé le pied en Nouvelle-Zélande 2 ans jour pour jour. 
2 ans, le temps passe vite (plus vite quand on vieillit), et les sentiments sont partagés: ce n'est pas si longtemps que ça quand on pense, mais d'un autre coté j'ai le sentiment que cela fait bien plus longtemps que je suis ici. Plusieurs raisons peut-être, et tellement de choses se sont passées pendant ces 2 années: quitter notre travail, se débarrasser de toutes nos affaires (j'en connais qui doivent sourire à cet instant, d'accord, pas toutes nos affaires si vous regardez dans le garage de nos parents!), dire au-revoir à tout le monde, et partir vers l'inconnu avec un sac à dos. Plutôt pas mal comme plan, non ?!
Je nous revois à notre arrivée à l'aéroport, des vrais gosses, épuisés par plus de 24h de vol, débarquer au milieu de la nuit à Auckland, premier choc: il fait chaud alors qu'on est en novembre! Et le début du voyage commence, récupérer le van, visiter le pays, ... décider ensuite de se poser à New Plymouth, finies les vacances, il faut travailler. Et un peu avant la fin de notre working holiday visa, décider (sans trop se poser de questions pour être honnêtes) de prolonger l'aventure et demander un visa de travail. 
Beaucoup de gens nous demandent ici pourquoi nous avons choisi la Nouvelle-Zélande et si la France ne nous manque pas; questions finalement pas si facile à répondre. Quand je n'ai pas envie de partir dans un grand débat, je lance seulement un "pourquoi pas la Nouvelle-Zélande?". Quand on n'y réfléchit, les choses se sont faites rapidement, il a fallu assez vite prendre la décision de rester, mais le plus important je pense c'est que tout n'est apparu évident. La France est notre pays, nous y avons nos famille et nos amis, qui nous manquent, mais pas le pays. Ce n'est pas facile à expliquer, l'idéal serait d'avoir les gens que nous aimons avec nous ici!
Depuis ces 2 ans nous avons été plus que chanceux, nous avons tous les 2 trouvé un boulot que nous aimons, rencontré des gens formidables, découvert un pays magnifique, appris une autre langue (bon, on a encore des progrès à faire j'avoue) et à conduire à gauche! 
Bon, inconvénient nous sommes un peu (beaucoup) loin de l'Europe, le voyage est long, mais on ne peut pas tout avoir! Alors nous trouvons des parades: pour ne pas avoir la mal du pays, le drapeau breton flotte fièrement dans le jardin et je me mets à la charcuterie et concocte des pâtés dignes du marché des Lices (oui, c'est bon de s'envoyer des fleurs!).




Depuis que nous sommes rentrés de France, le temps n'a pas été très clément, pluie, tempêtes, un vrai printemps! Charly trouve quand même le temps d'aller pêcher, première sortie en kayak il y a une semaine, et la pêche a été plus que bonne, le poisson frais il n'y a rien de tel! Il s'est adonné à son autre passion secrète: le déguisement, lors d'une soirée organisée pour Halloween.
Enfin, pour les dernières nouvelles, je suis très fière de vous annoncer que j'ai gagné le prix de l' "outstanding waitress 2012" sur la région (si ça c'est pas la classe!). Tous les ans, la cérémonie des Halamoana est organisée fin octobre pour élire le meilleur resto, meilleur bar, meilleur café, ... sur la région Taranaki, j'étais finaliste l'année dernière, et cette année à moi la récompense! André l'escargot (où je travaille) et le Petit Paris (où Charly travaille) étaient nominés également mais n'ont malheureusement pas gagnés, rendez-vous l'année prochaine!






24/09/2012

On rempile!




Juste quelques lignes pour vous prévenir que nous avons reçu notre nouveau visa; 1 an de plus au pays du long nuage blanc, nouvelle page qui se remplit dans notre passeport et dans notre vie.
Inutile de vous dire que nous sommes très heureux, et pour vous petits chanceux, plus de temps pour venir nous voir (cela doit valoir le coup: j'ai lu ce matin que le Mont Taranaki est en couverture du nouveau Lonely Planet Nouvelle-Zelande! ).

10/09/2012

Douce France ...

.... cher pays de mon enfance,
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardé dans mon coeur!

Les vacances sont finies, mes les souvenirs sont toujours là! Dur de rentrer, dur de reprendre le travail après 3 merveilleuses semaines avec vous tous, famille et amis. Nous n'aurions pas pu rêver mieux: un temps parfait (pour ceux qui ne nous croiraient pas, preuve à l'appui), de très bons moments passés avec tout le monde et la bonne nourriture française; qui dit mieux?

3 semaines c'est court, nous avons essayé de profiter de chaque moment au maximum, merci à tous d'avoir fait le déplacement, pour venir nous voir, nous avons essayé de faire de notre mieux pour voir tout le monde, même pour une seule journée. Nous avions dû tellement manquer à la France, que nous avons failli ne pas repartir (Air France, vous avez du boulot pour vous améliorer, une honte!), mais bon, tout s'est finalement bien passé, nous avons pu profiter de quelques heures à Tokyo, nous y retournerons sûrement pour plus longtemps. Et c'est avec la coeur (et les bagages) lourd que nous sommes rentré chez nous, et qu'il a fallu se remettre aux manteaux, gros pulls (merci Rolande!) et chaussette en laine!

Merci encore, maintenant c'est à votre tour de venir nous voir!

Pour les photos c'est par-là:


14/07/2012

Cocorico

En février dernier, lorsque nous avons acheté nos billets d'avions, on se disait que cela allait être long, 6 mois à attendre, mais que d'un côté c'était plutôt bien, étant donné que cela nous laissait le temps de nous organiser, bla, bla, bla...(après réflexion, organiser quoi? 6 mois pour s'occuper des bagages? j'aime bien l'organisation, mais je ne suis pas toquée non plus), de penser à ce que l'on allait faire, ... En fait, tout ça nous paraissait tellement loin, presque irréel, comprenez, presque 2 ans loin de la France, à se tenir informés par internet, presque comme si nous n'étions plus concernés par ce qui s'y passe. Et puis, on se dit qu'on a vraiment besoin de vacances, de soleil et de chaleur surtout (oui, je sais, j'ai cru comprendre que le mot "été" serait bientôt retiré du dictionnaire) et on réalise qu'on part dans 2 semaines! Oui, je l'avoue le mot "organisation" revient sur le tapis, le renouvellement de visa à s'occuper avant de partir, les pneus à changer avant de prendre la route pour Auckland, s'organiser au boulot ... Mais le plus important, et ça j'y pense depuis presque 6 mois, The List! La liste de ce que nous voulons manger une fois en France. Non, ne rigolez pas, les petits colis que nous avons reçus ont été d'un grand secours, mais le corps à ses besoins (peut-être que c'est dans le gênes de chaque français - gêne de la charcuterie, du fromage...) et aussi longtemps sans tout ça nécessite un effort surhumain (essayez de manger des tartines de marmite ou vegemite et vous me comprendrez):

- nous comptons dévaliser le marché des lices, prévenez les fromagers, charcutiers, ..., qu'ils n'aient pas peur, nous sommes restés civilisés
- passage obligé à à La Casa Pépé
- orgie de moules-frites et crustacés, charcuterie, saucissons, saucisses, côtes de porc fumés, fromages (non amis kiwis l'edam et le mild ne sont pas du fromage, du plastique de bonne qualité peut-être, mais pas du fromage, et je ne mange pas de plastique)
- une raclette
- Maryon, tu m'a promis une tartiflette ;)
- du beurre avec du gros sel dedans 
- des gâteaux avec plein de beurre dedans
- des galettes, plein de galettes et des crêpes
- des nouveaux pantalons, 2 tailles au-dessus pour rentrer à la fin des vacances!


06/07/2012

La terre tremble.

La terre a encore tremblé en Nouvelle-Zélande. Rien de grave comparé aux derniers tremblements de terre qui ont détruits Christchurch l'année dernière, mais malgré tout 7 sur l'échelle de Richter, soit plus fort que Christchurch, seulement le noyau était à plus de 200km de profondeur, donc pas de gros dégâts. Les secousses ont eu lieu à 22h36 le 3 juillet et ont été ressenties un peu partout dans le pays. 
Charly et moi devons faire partie des rares personnes ici à n'avoir rien senti (lui bien profondément endormi, moi dehors à vider les poubelle au boulot)!
Eh oui, la Nouvelle-Zélande est un beau pays, mais il ne faut pas oublier qu'il est situé sur une zone à forte activité sismique (des centaines de secousses par an, si ce n'est plus), géothermique et volcanique.
Mais a priori nous sommes en sécurité puisqu'une prophétie dit que les gens qui vivent près d'une montagne rouge (= volcan), survivront à la fin du monde :)

Vidéo d'un enregistrement d'un concert d'orgue à Wellington, à la 46e seconde, on entend le tremblement de terre:

Carte qui montre les secousses ressenties à travers le pays:

16/06/2012

Andre's l'escargot - 35 ans déjà!

Alors que j'entame ma deuxième année au restaurant, André est établi depuis 35 ans! 35 ans que les kiwis peuvent découvrir un peu de french taste, well done André!

Lien vers l'article paru le 21 mai dans le Daily Taranaki:

Site internet du restaurant:



08/06/2012

Home sweet home # 3






Eh oui, déjà notre 3e maison depuis que nous sommes ici; 4 si l'on inclue notre van.
Quelques photos, d'autres viendront une fois l'hiver terminé, que nous nous serons mis au jardinage et que nous pourrons profiter du deck. Pour l'instant on essaye de se maintenir au chaud, puisque la plupart des maisons en NZ ne sont pas isolées (c'est obligatoire depuis peu pour les constructions neuves seulement) , n'ont pas de double vitrage, on vit donc à la dur et il faut  savoir être malin pour se réchauffer: nous entassons les couches dans le lit: couverture électrique (je ne crois pas avoir jamais vu ça en France, mais c'est une belle invention ;), couette, plaid, couverture en laine, des vrais esquimaux! Et je ne vous parle pas de la température le matin dans la cuisine qui avoisine souvent les 10°C... 
Donc moralité, venez nous voir, mais pas en hiver!






La Bretagne, ça vous gagne!

Même loin de chez nous, on pense à la Bretagne, un petit clip bien marrant sur notre belle région!


26/05/2012

Nos Chers Voisins

Une semaine maintenant que nous avons déménagé, les cartons sont vidés et les placards bien remplis. J'en entends certains s'étonner et même s'écrier "encore?!",  je comprends, à peine 6 mois depuis le précédent, mais en grands voyageurs que nous sommes, nous avions la bougeotte, il était donc temps de poser nos valises ailleurs. 
Non, ça ne s'est pas tout à fait passé comme ça, nous dirons donc que suite à des divergences d'opinions et  des heurts avec les voisins, la meilleure solution était de partir! Comme quoi tout n'est pas rose et la Nouvelle-Zélande n'est pas peuplé que de gens biens, charmants et accueillant. 
Pour essayer de retranscrire de manière polie ce qui m'a été dit: "Go back to your f#*%g country f#°%*g bitch!", pardon "tu n'es pas chez toi ici, pourrais-tu retourner dans ton magnifique pays qu'est la France", ceci est la partie marrante, même si quelque peu choquante, tu ne t'attends pas à être traité de la sorte (quoique certaines personnes ici me font comprendre que je pique le boulot des kiwis, vaste débat).
Donc ce cher voisin, agréable et peu recommandable (bruyant, alcoolique, drogué, très aimant avec sa femme, j'en passe et des meilleurs) associé à un article du journal en première page énonçant qu'un de nos autres voisins était considéré comme dangereux par la police et en cavale, il n'en fallait pas plus pour faire nos cartons (ah si l'agence immobilière qui te fait comprendre que si tu n'es pas content, partir est la meilleure solution!).

Plus d'appartement cette fois, mais une jolie petite maison avec jardin. Les photos seront postées très prochainement, en attendant je vous laisse découvrir ce site internet, qui publie les mots trouvés dans les cours d'immeubles, les ascenseurs, etc... pour illustrer les rapports de bons voisinages, de quoi faire sourire:




13/05/2012

Clichés!

Ci-dessous une vidéo très bien faite sur la France et les Français vu par les étrangers
List of stereotypes of France and french people from abroad


  • english version:



  • version française:


26/04/2012

Est-ce que ça mord?

Un peu oui, que ça mord! Enfin, après des heures des pêches, un investissement impressionnant en terme d'équipements, les efforts finissent par payer; tout vient à point à qui sait attendre! Et on les avaient attendus, maintenant c'est toutes les semaines que mon mari pêcheur me ramène du bon poisson frais à la maison (au moins, en cas de fin du monde, j'aurais toujours du pain et du poisson!). 
Je vous laisse admirer les exploits de l'intéressé en vidéo:




24/04/2012

Shark attack?!

Le Super 15 est une compétition de rugby à 15 qui oppose 15 équipes australiennes, néo-zélandaises et sud-africaines (merci Wikipedia), de février à août. Le 6 avril dernier, les Hurricanes (de Wellington) ont rencontré les Sharks (de Durban, Afrique du Sud) au Yarrow Stadium de New Plymouth. Et devinez qui y était?!

Pout notre premier match de rugby, nous n'avons pas été déçu. Premièrement le stade est super, pour une ville de la taille de New Plymouth (49 000 habitants) le stade a une capacité de 25 000 places (en comparaison, Rennes, 300 000 habitants, et le stade rennais avec presque 30 000 places assises, ça laisse une idée de la place du rugby en Nouvelle-Zélande.
Deuxièmement, bonne surprise, un français chez les Sharks: Michalak, que nous appellerons Michou (Marylise, j'ai pensé à toi, j'ai des photos).



Enfin, l'ambiance. Un ami kiwi m'avait mise en garde, comme quoi l'ambiance ici n'est pas à comparer avec celle des stades de foot en France et que je risquais d'être déçue si je m'attendais à des chants de supporters, corne de brume, fumigènes, hooligans, j'en passe et des meilleurs! Eh bien, pas du tout, aucune déception, il est vrai que les kiwis sont réservés et plutôt calmes, mais l'ambiance reste sympa et familiale. Et puis, clou du spectacle: la bagarre!!!! Dommage pour Charly qui a loupé ça, parti acheté une bière, mais dans la première mi-temps, en un quart de seconde, les 2 équipes se sont mis à se taper dessus (sauf Michou, il est gentil Michou):


Donc pas mal d'actions à la première mi-temps, un peu moins dans la 2e partie, et le score de 42 à 18 pour les Hurricanes, qui n'avaient pas battus les Sharks depuis 2006. 

Pour les photos c'est par là (merci Camille et son grand angle, mon appareil photo n'est pas aussi performant ;) )

Vivement le prochain match!



12/04/2012

WOMAD 2012

Pour la 2e fois cette année, nous avons participé au festival WOMAD qui se déroule dans le (magnifique) Pukekura Park à New Plymouth. Quel meilleur lieu pour organiser ça, et ces 3 jours (vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 mars) ont été .... épiques!
Il pleuvait depuis plusieurs semaines, et comme par magie, l'été que nous avions tant attendu pendant la saison, s'est installé pendant tout le temps du festival. L'année dernère nous y avions assisté seulement le dimanche, cette année, c'était différent, pass 3 jours pour Charly et moi, mais sous certaines conditions: au boulot pour Anne-Laure au stand Petit Paris, ou comment allier travail et plaisir!
Cette année a été marquée par la présence de nombreux artistes francophones (Lo'jo, Le Chapelier Fou, Baaba Maal, Dobet Gnahoré, Staff Benda Bilili), de belles découvertes musicales, et d'une grosse claque avec l'australien Ash Grunwald (reviens quand tu veux!), les Masters Drummers of Burundi et Staff Benda Bilili.
3 jours d'ambiance géniale, de rires, de peu de sommeil (mais on s'en fiche), de fêtes, de quoi vous faie aimer les festivals. Celui-là n'a rien à voir, comparé aux festivals en France, il n'est pas rare de voir 3 générations d'une même famille profiter de la musique et des activités, sans oublier l'espace réservé au plus de 65 ans que nous vous avions montré l'année dernière.

Un petit gout de ce que nous avons vécu cette année en vidéo:



Vivement l'année prochaine! 
Ps: prévoir plus de soupe à l'oignon et de special coffee!





site officiel de WOMAD NZ
Le Chapelier Fou
Master Drummers of Burundi
Staff Benda Bilili

24/03/2012

Comment ouvrir une bière à la mode néozélandaise...

On savait déjà que les kiwis avaient inventé pas mal de sports pour les amateurs de sensations fortes, voire débiles et sans intérêt, mais on comprend vite que quand on vit ici, sur une île, au bout du monde, il faut trouver de quoi s'occuper. 
Je n'arrive déjà pas à me rappeler d'une bonne technique pour ouvrir une bouteille de vin sans ouvre-bouteille, mais au moins maintenant plus de problème pour la bière:




Et si vous avez d'autres idées (avec un biniou, une vieille baguette de pain bien dure, ...) tenez-nous au courant, on attend vos vidéos!

13/03/2012

AmeriCARna

A tous les fans de voitures américaines, si vous aimez les belles carrosseries, quand ça fait du bruit et qu'il y a des chevaux sous le capot cet article est fait pour vous!

En effet cette année New Plymouth accueille de nouveau l'Americarna : rassemblement de voitures américaines en tout genre ( vieilles, neuves, concept car, dragsters, ....) avec défilés, courses, burn, etc.
Je suis donc allé aux champs de course ou les voitures étaient exposées le dimanche, environ 650 modèles tous dans un état de conservation impressionnant. Certains modèles etaient même a vendre et je pense bien avoir trouvé un bonne idée de cadeau pour mes 40 ans (voir video).Les prix ici sont "très abordables" c'est environ les mêmes qu'en France mais en dollars NZ .....
Fini le blabla je vous laisse admirer la sélection de mes voitures préfèrées

04/03/2012

March appeal month - Child Cancer Foundation

My very good friend Antony Manjali is collecting sponsorship to collect and donate to the Child Cancer Foundation by shaving off all of his hair. If you want to help and encourage him, please contact me or him. Thank you all!  




24/02/2012

Activisme à New Plymouth

Depuis hier, un bateau est occupé par 7 membres de Greenpeace dans le Port de New Plymouth. Et attention, gossip: une de ces personnes est Lucy Lawless! Bon le nom ne vous dira rien, mais si je vous dit Xena la guerrière?! Ah, tout de suite, les souvenirs reviennent!
Le navire de forage, le "Noble Discover", appartenant à Shell devait quitter le port et se rendre en Arctic pour effectuer de nouveaux forages.

 Ci-dessous liens vers quelques articles (en anglais et en français):
Taranaki daily news
http://www.7sur7.be/7s7/fr/2666/Ma-Vie-En-Vert/article/detail/1399524/2012/02/24/Xena-la-guerriere-s-engage-pour-sauver-l-Arctique.dhtml
http://yagg.com/2012/02/24/lucy-lawless-est-une-vraie-princesse-guerriere/

Lien vers Greenpeace NZ

Article Greenpeace France pour comprendre cette action: http://energie-climat.greenpeace.fr/arctique-la-folle-ruee-des-petroliers-vers-lor-noir


03/02/2012

Du bruit dans la cuisine

Aujourd'hui, petit post culinaire. C'est vrai que vous nous avez entendu lu dire que la nourriture bien de chez nous nous manque ici, et nous avons été gâtés pour les fêtes: les kits de survie des bretons exilés sont arrivés à bon port, nous pouvons tenir jusqu'au mois d'août et patienter avant de refaire nos réserves!
Même si la cuisine ici n'est pas des plus "fines " (je fais attention de ne pas me mettre les kiwis à dos), il y a quand même de quoi se faire plaisir notamment avec les muffins. Je ne parle pas de ceux que vous pouvez acheter en supermarchés, mais des muffins maisons. Il suffit d'une bonne recette de base ou d'un bon livre de recettes, et vous êtes parés. Nous avions acheté des bananes pour nos smoothies, mais comme l'été est quelque peu absent, nous avons perdu l'envie des smoothies, et les bananes ayant tendance à mûrir vite il fallait faire quelquechose; c'est fait: muffins bananes-noix.
A vos fourneaux, y'a rien de plus facile. Petite précision préliminaire, quand vous faites des muffins, il faut toujours préparer séparément le sec et le liquide.

Pour le "sec":
- 4 cups de farine
- 4 cuillère à café de levure chimique
- 2 cuillère à café de bicarbonate de soude
- 1 cup de sucre roux
- des noix

Pour le "liquide":
- 4 oeufs
- 1,5 cup de crème (si vous n'en avez pas, remplacez par du yaourt)
- 1 cup de lait
- 100g de beurre ramolli
- 3 bananes bien mûres 

Mélangez chaque partie séparément, puis mélangez le sec et le liquide ensemble seulement quelques secondes avec une grosse cuillère en bois. Attention à ne pas trop mélangez le tout. Si le mélange final est trop sec rajoutez un peu de lait et attendre qu'il soit bien absorbé.

Versez la préparation dans des moules à muffins et enfournez à 200°C pendant 20 à 25 min. Et puis comme n'importe quel gâteau, n'oubliez pas de piquer avec la pointe d'un couteau pour vérifier si c'est bien cuit au centre. Démoulez et laissez refroidir.

Deuxième explication: ici dans la quasi totalité des recettes, les quantités ne sont pas décrites en terme de poids mais en "cup" (que vous pouvez acheter partout), une cup c'est 236ml environ. Rien de grave si vous n'êtes pas au gramme près, c'est de la pâtisserie kiwi!

Vous pouvez varier à votre guise, j'ai eu la recette de base pour des muffins bananes-chocolat blanc, mais vous pouvez tout aussi bien, mettre du chocolat au lait, des framboises, ....








28/01/2012

Là haut

Bientôt un an que nous avons posé nos valises dans le Taranaki et que nous contemplons le Mont du même nom (aussi appelé Mont Egmont) tous les jours (ou presque); je me devais donc d'aller le voir de plus près.

Levé au petit matin mercredi à 3h30 ( ce qui ne me change pas trop de mes horaires de boulot ), accompagné de Steve, le patissier avec qui je travail, et Francois, le manager de Petit Paris, nous avons entamé l'ascension du volcan qui culmine à 2518m d'altitude. Après une demi-heure de voiture, nous partons du parking qui est déjà à 600m au-dessus du niveau de la mer. Notre randonnée démarre donc à 4h et 1900m de dénivelé s'offrent à nous!
Petit-déjeuner au lever du soleil a mi-chemin à 6h: quel spectacle incroyable de voir le soleil se lever sur la Nouvelle-Zélande; d'où nous sommes nous pouvons même apercevoir le Ruapehu et le Tongariro (autres volcans situés plus à l'est de New Plymouth, à environ 150km à vol d'oiseau, mais plus de 4h de route) qui se dessinent à l'horizons.
Puis, le meilleur étant toujours pour la fin c'est bien connu, il reste la partie la plus difficile: plus de végétation du tout, mais que du caillou (nous marchons sur des scories au début, pour finir par grimper sur les rochers). Nous atteindrons finalement le cratère après 2h30 de souffrance (pour ma part). La vue est magnifique, et il est très difficile de réaliser que nous sommes dans le cratère, nous marchons sur de la glace et pour atteindre le sommet encore 5 min d'escalade. De là-haut: vue à 360° sur le Taranaki, la côté découpée et New Plymouth qui paraît minuscule, le cercle de végétation tout autour du Mont traversée par des centaines de rivières: hallucinant!

Bizarrement, le retour m'a paru plus long que la montée, et n'allez pas croire qu'il est plus facile de descendre que de monter! Nous retrouvons notre voiture 10h plus tard la tête pleine d'images extraordinaires, les jambes en compotes et un genou en feu pour moi!

Dans tous les guides il est dit que l'ascension du Mont Taranaki est considérée comme dangereuse en raison des conditions météorologiques changeantes et nécessite un équipement adapté. En effet, même si ce n'est pas impossible, il faut un minimum de préparation et d'équipements (bonnes chaussures, nourriture, eau, vêtements de rechange et bien chaud), et ne pas faire comme certain c'est-à-dire se dire que l'on va grimper jusqu'en haut avec une simple paire de basket et une petite bouteille d'eau! Malheureusement, il y des accidents tous les ans. Encore merci à notre guide Francois pour qui c'etait la 3eme ascension!


Pente de scories
Vue sur les Pouakai depuis le cratère 

Selon une légende maori, le Dieu Te Maunga Taranaki vivait autrefois dans le centre de l'île du nord avec les autres Dieux Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe qui étaient tous amoureux de la Déesse Pihanga. Taranaki décida alors de faire des avances à Pihanga ce qui mécontante Tongariro qui laissa exploser sa colère, secouant les fondations de la Terre et obscurcissant le ciel. Une fois calmé, Tongariro était devenu plus petit, mais s'était rapproché de Pihanga. Dépité, Taranaki décida de quitter la région: il traversa la rivière Whanganui, se dirigea vers le nord après avoir rejoint l'océan puis s'endormit. A son réveil, le Mont Pouakai était né et l'avait emprisonné à son emplacement actuel. D'autres légendes maoris racontent que Taranaki rencontrera un jour Pihanga et qu'il par conséquent imprudent de vivre entre les deux montagnes. Les Maoris racontent aussi que lorsque le Mont Taranaki est recouvert de brume et de pluie, c'est Taranaki qui pleure d'avoir perdu Pihanga.


24/01/2012

Les têtes maories regagnent la Nouvelle-Zélande





L'« affaire des têtes maories » concerne la requête faite, par le musée national néo-zélandais Te Papa Tongarewa, afin de récupérer l'ensemble des dépouilles māori dispersées de par le monde, en l'espèce les têtes momifiées. En raison du principe d'inaliénabilité de l'art, depuis longtemps consacré dans le domaine public par le droit français (voir l'édit de Moulins) et réaffirmé par la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France1, seule une commission de déclassement ou une loi peut autoriser en principe un tel transfert. Une telle loi avait permis, en 2002, de restituer à l'Afrique du Sud les restes de Saartjie Baartman, alias la « Vénus hottentote ».
L'affaire concerne donc à la fois un point éthique et historique, lié à l'art, à la bioéthique et au colonialisme, et un débat juridique : ces têtes relèvent-elles du domaine public de l'art, ce qui les rendrait inaliénables à moins d'un déclassement préalable ? Ou faut-il dire que de telles « œuvres », étant des organes humains, relèvent des articles 16 et suivants du Code civil français et, par suite, du principe d'indisponibilité du corps humain, interdisant toute appropriation de celui-ci ? En vertu des lois de bioéthique et du Code civil, elles ne pourraient donc être appropriées, ni même sous la forme spécifique et distincte que constitue le domaine public. Cette solution juridique a été écartée par la jurisprudence.
Ces têtes ne sont plus exposées dans les musées de France, cela depuis 1996 au muséum d'histoire naturelle de Rouen2, 1998 au muséum d'histoire naturelle de La Rochelle3, etc. Une vingtaine de têtes sont détenues au total en France, au Quai Branly à Paris, à Rouen, La Rochelle, Nantes et Lyon 2.

Source: Wikipédia



Article dans Libération du 23/01/2012
Comme convenu, les vingt têtes maories («toï moko») détenues dans les musées français ont officiellement été restituées à leur communauté ce lundi à Paris. La délégation néo-zélandaise conduite par Derek Lardelli, «aîné maori», est venue recueillir les restes sacrés de ses ancêtres, au musée du Quai Branly (1), avant leur rapatriement prochain en Nouvelle-Zélande. Au cours de cette cérémonie, Lardelli a salué ce geste, «peu importe comment vous êtes arrivés dans cette terre étrangère (...) merci au peuple français. Aujourd'hui, les ancêtres vous sourient pour nous avoir permis de vous ramener».
Le musée parisien en possédait sept. En mai 2010, la ville de Rouen avait déjà solennellement restitué une tête de guerrier maori tatouée et momifiée qui avait été donnée à son musée à la fin du XIXe siècle. A ce jour, le musée néo-zélandais, Te Papa et son prédécesseur, le Musée national, ont rapatrié des restes ancestraux de 14 pays pour un total de plus de 190 koiwi tangata (restes ancestraux Maori et Moriori). Il est estimé qu’il en existe encore plus de 500 qui attendent leur retour, la plupart conservés dans des instituts européens.
Les Maoris, comme de nombreuses autres sociétés océaniennes, conservaient religieusement les crânes séchés de leurs ancêtres, coupant également parfois la tête de leurs ennemis prestigieux en guise de trophées. Leur art consommé de la momification et surtout les impressionants tatouages ornant leurs visages avaient suscité un très vif intérêt de la part des explorateurs ayant abordé en Nouvelle-Zélande. Malgré l'interdiction de ce commerce par le gouvernement britannique en 1831, le trafic se poursuivra illégalement bien au-delà de cette date.
Depuis une trentaine d’années, la Nouvelle-Zélande exige le retour sur son sol de ces restes humains. En France, depuis le 4 mai 2010, une loi permet aux têtes de retrouver leur pays d’origine. «Les 20 têtes identifiées en France sont remises à la Nouvelle-Zélande au musée Te Papa, elles ne sont plus désormais des objets de collection mais seront entreposées dans un lieu sacralisé», s’est réjoui à son tour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.
Les «toï moko» arriveront au musée Te Papa («notre lieu» en maori) de Wellington le 26 janvier, où une grande cérémonie sera organisée en présence du roi Tuheitia Paki pour célébrer leur retour au pays. Grâce aux archives historiques, l’abondante tradition orale maorie et les experts en tatouages, qui ont chacun leur signification et retracent l’histoire personnelle unique de leur porteur, Te Papa tentera de retrouver la communauté d’origine des ancêtres rapatriés.
(1) La cérémonie devait se tenir à la clôture l'exposition, Maori: leurs trésors ont une âme.

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