Projet

On ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait.
Départ le 2 novembre 2010

20/02/2011

ILE DU SUD VIDEO 2/2

La suite!
Pour ceux d'entre vous qui nous rendent visite bientôt, voilà de quoi vous faire patienter un peu!

ILE DU SUD VIDEO 1/2


Voilà, voilà, choses promises, choses dues, la première partie de nos aventures dans l'île du sud, régalez-vous!

17/02/2011

ILE DU SUD … SUITE ET FIN

Après les Milford Sounds nous remontons vers Queenstown, où nous faisons une visite éclair, la ville est trop touristique pour nous, et nous n’avons pas l’argent nécessaire pour en profiter. Direction donc WANAKA en passant par la route la plus pourrie, ça grimpe, ça grimpe, mais même sous la pluie ça vaut le coup !
Malheureusement quand nous arrivons, la vue est bouchée, mais pour nous consoler nous retrouvons Amandine et Max, un couple d’amis, par hasard, qui sont dans le même camping que nous. Le lendemain, le soleil est là et nous pouvons enfin découvrir les paysages magnifiques de cette ville. Après 45 minutes de marche sur une pente très, très raide, nous arrivons au sommet du Mont Iron et on se régale de la vue à 360° sur Cardona (station de ski), le lac Wanaka et le lac Hawea.
Nous entamons ensuite la (longue, mais magnifique) route qui mène vers la côte ouest (pour ceux qui passeraient par là, surtout bien faire le plein, car il n’y a pas de station essence avant Haast).  Et c’est là que le sennuis commence, une fois passé le bout du lac Wanaka, les sandflies ne nous lâchent plus ! 1er arrêt dans un camping, à peine sortis pour faire à manger c’est la ruée, on repart, 2e camping, Charly n’arrive même pas à atteindre la rivière pour aller pêcher, un nuage de sandflies s’abat sur lui, nous passerons la soirée enfermés dans notre (spacieux ?) van, même pour aller au toilettes, c’est toute une mission !


 
La route qui longe la côte ouest est superbe et très sauvage. 1er arrêt à Fox Glacier, mais malheureusement la rando qui mène au pied du glacier est fermée suite à des chutes de blocs de glace de la taille d’une voiture. Nous serons plus chanceux à Franz Josef où nous pouvons admirer le bout de ce glacier qui fait près de 12km de long, impressionnant !
Arrêt à Hokitika, la ville de la jade, puis à Punakaiki pour aller voir les pancakes rocks. Et pendant que nous déjeunons sur le parking nous avons la chance de voir des wekas (« cousins » des kiwis).
Les pancakes rocks portent ce nom en raison de leur aspect particulier, fait de couches calcaires alternantes, dures et molles, de sédiments, … très érodé, et où la mer entre, à marée haute, par des geysers maritimes verticaux ; nous sommes arrivés trop tard et la marée redescendait, mais le paysage est assez bluffant.

Notre visite de la côte ouest s’arrête ici, les sandflies auront eu raison de nous, nous remontons sur Motueka, pour profiter (plus sereinement) de nos derniers jours dans l’île du sud. Nous y faisons la connaissance de français, Claire et Max, très sympas, qui nous apprendrons les bases du weaving (art du tressage maori), d’Anaïs, avec qui j’ai partagé ma passion de la lecture (eh oui dur ici de trouver des livres en français, donc je me mets au livre en anglais, mais les livres pour enfants !), et retrouvons d’autres français que nous avions déjà croisé auparavant.




En retournant sur Picton nous passons par French Pass et Queen Charlotte, dans les sounds : tout simplement magnifique ! La couleur de l’eau, les paysages…. Un petit paradis, quoique un peu paumé pour y habiter, à moins d’avoir un 4x4 et un bateau.


Et 1er février, il est temps pour nous de prendre le chemin de l’île du sud, nous prenons le ferry le matin, le soleil brille et nous pouvons admirer une dernière cette superbe moitié de la Nouvelle-Zélande…


Très prochainement, 2 vidéos: régalez-vous!

13/02/2011

Premiers pas dans l'île du Sud

Son nom maori est Te Wai Pounamu « Le Pays de l'eau des pierres vertes », en raison de la jade que lesMaoris y avaient découverte.
L'île du Sud est la douzième plus grande île du monde. Le long de sa côte occidentale se trouvent les Alpes du Sud dont le Mont Cook est le point culminant avec 3 754 mètres d'altitude.

Après notre arrivée très matinale à Picton, et une petite sieste de quelques heures pour récupérer, nous faisons une petite marche le long de la Waikawa Bay (Snout track) pour admirer les sounds (que nous n’avons pas pu voir du ferry, of course il faisait nuit !). En fin d’après-midi, nous allons ramasser des moules, pas les grosses vertes comme on en trouve partout ici, mais des petites noires comme chez nous, malheureusement le goût n’est pas tout à fait le même et elles sont beaucoup plus fermes (Gwenn, si tu pouvais me faire un colis !).
Le lendemain, départ vers la région de Nelson http://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_(région)

Arrivée à Motueka, à l’entrée de l’Abel Tasman. Le parc national Abel Tasman est un parc national situé sur la pointe nord-ouest de l'île du sud de la NZ. Fondé en 1942, il est le plus petit des parcs nationaux du pays, à seulement 225 km² de superficie. Il est nommé en honneur de l'explorateur Abel Tasman, qui devient en 1642 le premier Européen à voir la Nouvelle-Zélande.
Il consiste en paysages légèrement accidentés au nord des vallées des fleuves Takaka et Riwaka; au nord il est cerné par les eaux des baies Golden et Tasman. Une partie de la côte sablonneuse est une « réserve scénique » (« Scenic Reserve »), recouvrant 774 hectares (soit environ 70 km de côte).


Nous trouvons un coin super pour dormir, au bord de la mer, à Port Motueka, avec plein de vans, et des bus de hippies, super chouettes !
A Takaka, nous allons admirer les Pupu Springs ou Waikoropupu : eaux les plus claires de NZ, température constante de 11.7°, de quoi réfréner votre envie de vous y baigner, mais de toutes façon, toute baignade et pêche y sont interdites depuis quelques années, afin de protéger ce petit bijoux, également sacré pour les maoris.
Wharariki beach, petit paradis, que nous découvrons après une petite demi-heure de marche à travers champs au côté des moutons.


C’est à ce moment-là que Charly apprend qu’il est embauché comme boulanger et que nous devons rentrer à New Plymouth début février, nous réservons donc le ferry pour le retour, nous avons alors moins d’un mois pour sillonner l’île du sud et un itinéraire à organiser….

Nous prenons le parti de passer par les Nelson’s Lake, Lewis Pass (la route est très sinueuse, mais les paysages sont à couper le souffle, un des plus belles routes que nous avons prises jusqu’alors : après la forêt, des grandes étendues entourées de montagnes et des rivières partout d’un bleu turquoise magnifique !
Arrivée à Christchurch, au côté très british, et nous pouvons observer les stigmates des récents tremblements de terre. Nous avons la surprise d’assister à un spectacle maori en centre ville, nous n’avions pas pu en voir jusque là, nous avons beaucoup aimé.

Visite rapide de Banks Péninsula et direction Tekapo Lake. Le temps est superbe, la route qui mène au lac est également splendide (oui, je manque de vocabulaire, mais c’est difficile de décrire toute la variété des paysages tellement c’est immense, beau, …., heureusement que les appareils photos existent !) : on aperçoit au loin les sommets enneigés, puis le lac à la couleur très particulière, turquoise, un peu laiteuse selon la lumière du jour, dûe aux particules des glaciers en suspension dans l’eau.  Petite rando vers le sommet du Mont John, avec une vue imprenable à 360°, impressionnant, pas une maison à l’horizon ! Passage éclair au Mont Cook, temps pourri, impossible d’aller approcher le glacier.
La route entre Cromwell et Queenstown est elle aussi superbe, mais balayée par les vents ce qui est assez flippant, nous logeons les Kawarau Gorges. Nous nous arrêtons après Queenstown pour dormir, et partir tôt le lendemain vers les Milford Sounds. Malheureusement, à notre arrivée à Te Anau (dernière ville avant d’entrée dans les 2h30/120KM de route pour les Sounds, attention à bienf aire le plein de la voiture !) il fait un temps pourri, on ne voit quasiment rien. En chemin, arrêt au Mirror Lake où nous découvrons les diving ducks (petit aperçu dans la prochaine vidéo que nous vous avons concocté), et nous nous arrêtons dans un camping du DOC au bord du lac Gunn, très chouette malgré les nuages …. et les sandflies (voir explication ci-dessous).
Le lendemain, le temps ne s’améliore pas, nous allons quand même jusqu’au bout de la route, mais nous sommes déçus de ne rien voir de ses paysage paraît-il superbes. Petit lot de consolation : nous avons quand même la chance de voir des Kéa, perroquets montagnards, endémique de NZ, assez grands, et très friands de caoutchouc, super marrant. Ils bouffents les joints des fenêtres de voitures (d’ailleurs ce jour-là, je pense qu’il y en a un qui n’a pas dû être content de revenir de sa rando et de voir sa voiture de location quelque peu âbimée), ils ont même testé le bout de notre antenne sur le van !
Nous quittons donc les Milford Sounds en espérant pouvoir y revenir avec un temps meilleur.

La minute faune et flore, aujourd’hui : les sandflies, qu’est-ce que c’est ?
Bon et bien estimez-vous heureux avec les moustiques français, parce que comparés déjà aux moustiques NZ et surtout au sandflies, c’est de la rigolade! http://www.teara.govt.nz/en/sandflies-and-mosquitoes/1

Ce sont de petites mouches noires, qui se trouvent près des cours d’eau, sur la plage ou dans le bush (tiens c’est bizarre, en NZ y’a quoi partout ? des cours d’eau, des plages, le bush…), appelées sandflies, simulies, …, ça ne piquent pas mais pratique une micro incision sur la peau et aspire une goutte de votre sang, et à partir de là, c’est l’horreur ! Ca démange pendant des jours et des jours, à vous en réveiller la nuit ! Seules les femelles piquent, pas la nuit, seulement la journée et surtout le matin et en fin de journée et elles sont attirées par le rouge, le noir et le bleu. En arrivant nous étions au courant de ce « phénomène », mais dans l’île du nord, avec un bon repellant, ça va, un piqûre de temps en temps mais pas de quoi fouetter un chat. Par contre dans l’ile du sud, c’est une autre histoire (voyez la carte) ; cela explique pourquoi nous n’avons fait qu’un passage éclair sur la côte ouest. 
Voici la collection  printemps-été 2011 combinaison anti-sandflies:

07/02/2011

Wellington

Nous avons donc quitté New Plymouth le 1er janvier, direction Wellington, là où se prend le ferry pour l'île du sud. Nous avions réservé pour le 04 janvier, donc nous avons pu visiter un peu la capitale de la Nouvelle-Zélande.
La première chose qui nous a frappé en arrivant, c'est le vent! Sa réputation n'est pas usurpée, il y a du vent tout le temps, et pas qu'un peu. Cela ne nous a pas empêché de profiter du beau temps et de flâner dans les rues animées du centre ville. Nous avons préféré Wellington à Auckland, plus chaleureux, moins "big city", et en quelques minutes vous pouvez être en pleine nature, vous promenez le long de la mer, apercevoir des phoques (bon nous ce jour-là, il y avait un phoque ... mort; déjà vivant ça pue, mais là...)

Le premier jour nous sommes allées visiter le Te Papa Museum: génial, si vous passez à Wellington, c'est à ne surtout pas manquer (bon plan pour les travellers: connexion internet gratuite dans tout le musée)!
 Le musée est énorme (6 étages) et entièrement gratuit (sauf pour quelques expositions temporaires). Tout le monde y trouve son compte: enfants et adultes avec au 1er étage, sorte de cité des sciences, avec l'histoire de la formation de la Nouvelle-Zélande (les volcans, les séismes, la géologie...), la faune (impressionnant) et même un simulateur de tremblement de terre. Puis des expositions sur l'art maori, le pounamou (la jade), les premiers colons en NZ, ... Vraiment à faire.











Le lendemain nous sommes allés visiter les Weta Caves, un tout petit musée près des studios de cinéma qui ont travaillés sur Lord of Rings, King-Kong, District 9, ... et qui participe au Tintin de S. Spielberg. Ce n'est pas le musée du siècle, mais pour les fans de la trilogie c'est sympa, surtout quand vous n'avez pas les moyens de vous payer les Lord of Rings tours organisés (et très chers).

Nous avons pris le ferry avec Interislander, de nuit malheureusement, donc après s'être fait un petit resto indien le soir (si vous allez manger indien en NZ, méfiez-vous demandez "no spicy", même "un peu" c'est déjà trop!), puis nous sommes allés garer le van sur le parking du ferry, dodo jusqu'à 1h, puis enregistrement, embarquement à 2H30, et après 3 heures de traversée, nous sommes arrivés au petit matin à Picton, fin prêts pour découvrir l'île du Sud! 




03/02/2011

Retour ... vers le futur

D'accord, plus d'un mois depuis le dernier post, on sait, ça ne fait pas très sérieux... Mais bon, nous avons une très bonne excuse: tout nos projets dans l'île du sud ont quelques peu été chamboulés peu de temps après notre arrivée.



En effet, après donc 3 heures de ferry (sans mal de mer pour moi, une première) nous sommes arrivés au petit matin à Picton. Après une journée et une nuit, nous avons pris la direction de Motueka, toujours sur al côte nord, petite ville entourée d'orchards (vergers), où nous avions prévu de démarcher pour trouver un job, sauf que quelques jours après notre arrivée, Charly reçoit une proposition de boulot ... dans l'île du nord ... à New Plymouth ... en boulangerie: offre qui ne peut décemment pas se refuser (cueillir des pommes pendant 3 ou 4 mois ça doit très certainement être sympa, mais je pense que faire du pain c'est plus son truc!).
Donc après cette nouvelle, il a fallu se prévoir un petit itinéraire de 3 semaines dans l'île du sud avant de reprendre le ferry, et faire la route inverse. 
Ceci explique cela, nous avons essayé de profiter au maximum de ces 3 semaines, ne sachant quand est-ce que nous pourrons revenir dans l'île du sud; on a beaucoup roulé, rencontré plein de gens super, et vu encore des tas de paysages magnifiques, et donc nous n'avons pas eu trop le temps de tenir à jour le blog, mille excuses.

Maintenant que nous sommes (à peu près) installés à New Plymouth (on expliquera tout ça, la coloc, ...), nous allons prendre le temps de rattraper notre retard, vous allez avoir de la lecture dans les jours qui viennent.