Projet

On ne fait pas un voyage, c'est le voyage qui nous fait.
Départ le 2 novembre 2010

28/01/2012

Là haut

Bientôt un an que nous avons posé nos valises dans le Taranaki et que nous contemplons le Mont du même nom (aussi appelé Mont Egmont) tous les jours (ou presque); je me devais donc d'aller le voir de plus près.

Levé au petit matin mercredi à 3h30 ( ce qui ne me change pas trop de mes horaires de boulot ), accompagné de Steve, le patissier avec qui je travail, et Francois, le manager de Petit Paris, nous avons entamé l'ascension du volcan qui culmine à 2518m d'altitude. Après une demi-heure de voiture, nous partons du parking qui est déjà à 600m au-dessus du niveau de la mer. Notre randonnée démarre donc à 4h et 1900m de dénivelé s'offrent à nous!
Petit-déjeuner au lever du soleil a mi-chemin à 6h: quel spectacle incroyable de voir le soleil se lever sur la Nouvelle-Zélande; d'où nous sommes nous pouvons même apercevoir le Ruapehu et le Tongariro (autres volcans situés plus à l'est de New Plymouth, à environ 150km à vol d'oiseau, mais plus de 4h de route) qui se dessinent à l'horizons.
Puis, le meilleur étant toujours pour la fin c'est bien connu, il reste la partie la plus difficile: plus de végétation du tout, mais que du caillou (nous marchons sur des scories au début, pour finir par grimper sur les rochers). Nous atteindrons finalement le cratère après 2h30 de souffrance (pour ma part). La vue est magnifique, et il est très difficile de réaliser que nous sommes dans le cratère, nous marchons sur de la glace et pour atteindre le sommet encore 5 min d'escalade. De là-haut: vue à 360° sur le Taranaki, la côté découpée et New Plymouth qui paraît minuscule, le cercle de végétation tout autour du Mont traversée par des centaines de rivières: hallucinant!

Bizarrement, le retour m'a paru plus long que la montée, et n'allez pas croire qu'il est plus facile de descendre que de monter! Nous retrouvons notre voiture 10h plus tard la tête pleine d'images extraordinaires, les jambes en compotes et un genou en feu pour moi!

Dans tous les guides il est dit que l'ascension du Mont Taranaki est considérée comme dangereuse en raison des conditions météorologiques changeantes et nécessite un équipement adapté. En effet, même si ce n'est pas impossible, il faut un minimum de préparation et d'équipements (bonnes chaussures, nourriture, eau, vêtements de rechange et bien chaud), et ne pas faire comme certain c'est-à-dire se dire que l'on va grimper jusqu'en haut avec une simple paire de basket et une petite bouteille d'eau! Malheureusement, il y des accidents tous les ans. Encore merci à notre guide Francois pour qui c'etait la 3eme ascension!


Pente de scories
Vue sur les Pouakai depuis le cratère 

Selon une légende maori, le Dieu Te Maunga Taranaki vivait autrefois dans le centre de l'île du nord avec les autres Dieux Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe qui étaient tous amoureux de la Déesse Pihanga. Taranaki décida alors de faire des avances à Pihanga ce qui mécontante Tongariro qui laissa exploser sa colère, secouant les fondations de la Terre et obscurcissant le ciel. Une fois calmé, Tongariro était devenu plus petit, mais s'était rapproché de Pihanga. Dépité, Taranaki décida de quitter la région: il traversa la rivière Whanganui, se dirigea vers le nord après avoir rejoint l'océan puis s'endormit. A son réveil, le Mont Pouakai était né et l'avait emprisonné à son emplacement actuel. D'autres légendes maoris racontent que Taranaki rencontrera un jour Pihanga et qu'il par conséquent imprudent de vivre entre les deux montagnes. Les Maoris racontent aussi que lorsque le Mont Taranaki est recouvert de brume et de pluie, c'est Taranaki qui pleure d'avoir perdu Pihanga.


24/01/2012

Les têtes maories regagnent la Nouvelle-Zélande





L'« affaire des têtes maories » concerne la requête faite, par le musée national néo-zélandais Te Papa Tongarewa, afin de récupérer l'ensemble des dépouilles māori dispersées de par le monde, en l'espèce les têtes momifiées. En raison du principe d'inaliénabilité de l'art, depuis longtemps consacré dans le domaine public par le droit français (voir l'édit de Moulins) et réaffirmé par la loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France1, seule une commission de déclassement ou une loi peut autoriser en principe un tel transfert. Une telle loi avait permis, en 2002, de restituer à l'Afrique du Sud les restes de Saartjie Baartman, alias la « Vénus hottentote ».
L'affaire concerne donc à la fois un point éthique et historique, lié à l'art, à la bioéthique et au colonialisme, et un débat juridique : ces têtes relèvent-elles du domaine public de l'art, ce qui les rendrait inaliénables à moins d'un déclassement préalable ? Ou faut-il dire que de telles « œuvres », étant des organes humains, relèvent des articles 16 et suivants du Code civil français et, par suite, du principe d'indisponibilité du corps humain, interdisant toute appropriation de celui-ci ? En vertu des lois de bioéthique et du Code civil, elles ne pourraient donc être appropriées, ni même sous la forme spécifique et distincte que constitue le domaine public. Cette solution juridique a été écartée par la jurisprudence.
Ces têtes ne sont plus exposées dans les musées de France, cela depuis 1996 au muséum d'histoire naturelle de Rouen2, 1998 au muséum d'histoire naturelle de La Rochelle3, etc. Une vingtaine de têtes sont détenues au total en France, au Quai Branly à Paris, à Rouen, La Rochelle, Nantes et Lyon 2.

Source: Wikipédia



Article dans Libération du 23/01/2012
Comme convenu, les vingt têtes maories («toï moko») détenues dans les musées français ont officiellement été restituées à leur communauté ce lundi à Paris. La délégation néo-zélandaise conduite par Derek Lardelli, «aîné maori», est venue recueillir les restes sacrés de ses ancêtres, au musée du Quai Branly (1), avant leur rapatriement prochain en Nouvelle-Zélande. Au cours de cette cérémonie, Lardelli a salué ce geste, «peu importe comment vous êtes arrivés dans cette terre étrangère (...) merci au peuple français. Aujourd'hui, les ancêtres vous sourient pour nous avoir permis de vous ramener».
Le musée parisien en possédait sept. En mai 2010, la ville de Rouen avait déjà solennellement restitué une tête de guerrier maori tatouée et momifiée qui avait été donnée à son musée à la fin du XIXe siècle. A ce jour, le musée néo-zélandais, Te Papa et son prédécesseur, le Musée national, ont rapatrié des restes ancestraux de 14 pays pour un total de plus de 190 koiwi tangata (restes ancestraux Maori et Moriori). Il est estimé qu’il en existe encore plus de 500 qui attendent leur retour, la plupart conservés dans des instituts européens.
Les Maoris, comme de nombreuses autres sociétés océaniennes, conservaient religieusement les crânes séchés de leurs ancêtres, coupant également parfois la tête de leurs ennemis prestigieux en guise de trophées. Leur art consommé de la momification et surtout les impressionants tatouages ornant leurs visages avaient suscité un très vif intérêt de la part des explorateurs ayant abordé en Nouvelle-Zélande. Malgré l'interdiction de ce commerce par le gouvernement britannique en 1831, le trafic se poursuivra illégalement bien au-delà de cette date.
Depuis une trentaine d’années, la Nouvelle-Zélande exige le retour sur son sol de ces restes humains. En France, depuis le 4 mai 2010, une loi permet aux têtes de retrouver leur pays d’origine. «Les 20 têtes identifiées en France sont remises à la Nouvelle-Zélande au musée Te Papa, elles ne sont plus désormais des objets de collection mais seront entreposées dans un lieu sacralisé», s’est réjoui à son tour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.
Les «toï moko» arriveront au musée Te Papa («notre lieu» en maori) de Wellington le 26 janvier, où une grande cérémonie sera organisée en présence du roi Tuheitia Paki pour célébrer leur retour au pays. Grâce aux archives historiques, l’abondante tradition orale maorie et les experts en tatouages, qui ont chacun leur signification et retracent l’histoire personnelle unique de leur porteur, Te Papa tentera de retrouver la communauté d’origine des ancêtres rapatriés.
(1) La cérémonie devait se tenir à la clôture l'exposition, Maori: leurs trésors ont une âme.

Plus d'infos:

21/01/2012

How to fake french when you don't know how to speak it

Une petite vidéo marrante, réalisée par une allemande, mais qui reflète assez bien comment sont perçus les français. Pour moi, une chose manque: quand je parle français, d'après mes collègues, cela sonne pour eux "jejejejeje", comme si la langue française ne contenait que ce son.... bizarre! 

Alors, comment faire croire que vous parlez français, alors que pas du tout?!
1/ montrez de l'enthousiasme pour le vin 
2/ faites du bruit avec votre bouche pour montrer que vous êtes d'accord
3/ essayez de manger, pour éviter d'avoir à parler
4/ dites des gros mots pour montrer que vous êtes bien d'accord
5/ en cas de doute, essayez de vous fondre dans la masse



08/01/2012

Reprendre le chemin du travail

Ca y est, il est temps de retourner travailler. Après 1 semaine de vacances, toutes les bonnes choses ont une fin, et demain sonnera l'heure de reprendre le travail. Nous avons été bien occupés cette semaine, au menu: plage, bbq, pêche, surf, skate, rando, ... parfois tout dans la même journée! Nous avons notamment été aux Whitecliffs, au nord de New Plymouth. Nous posterons les photos très bientôt. 
D'ici-là, encore bonne année à tous et bons courage pour la reprise, l'estomac certainement encore un peu lourd après les fêtes, la tête et le coeur bien remplis des moments passés en famille ou entre amis.


05/01/2012

HAPPY NEW YEAR!


Nous vous souhaitons une très bonne année 2012; qu'elle soit pétillante, délirante, enrichissante, et même surprenante!
Nous réalisons un peu plus chaque jour la chance et le bonheur que nous avons de vivre ici, pas de bonnes résolutions pour nous cette année, mais plutôt un rêve: celui d'obtenir notre résidence. Nous avons confiance en l'avenir, et espérons qu'ils voudrons bien nous garder avec eux sur la terre du long nuage blanc. Kia Ora.